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Comment sélectionner un syndic de copropriété ?

Selon une enquête récente, seulement 22% des Français sont satisfaits des prestations de leur syndic. Les raisons de ce faible pourcentage sont multiples, dont des outils de gestion devenus obsolètes. Changer de syndic reste la meilleure façon de renforcer le lien entre le conseil syndical et le syndicat des copropriétaires. Les détails dans cet article.

Zoom sur les critères de choix

Dès lors qu’il s’agit d’une copropriété, une personne est désignée pour la gérer et l’administrer au quotidien : le syndic. Celui-ci peut être bénévole ou professionnel. Cependant, c’est une profession qui ne s’improvise pas. Ainsi, trouver syndic à Marseille n’est pas simple. Il faut quelqu’un de disponible, mais aussi qui possède une grande aptitude au relationnel. C’est également un individu capable d’anticiper les soucis et de répondre aux attentes des copropriétaires. Il doit aussi avoir les compétences nécessaires en matière de gestion de copropriété. En effet, les tâches sont extrêmement variées. En pratique, il tient la comptabilité, organise les impayés liés aux charges, effectue le suivi des travaux et facilite la relation avec les fournisseurs.

C’est aussi au syndic de copropriété de s’occuper de la gestion du personnel (gardien ou personnel d’entretien), ainsi que des déclarations afférentes à l’immeuble. D’autre part, le métier de syndic est réglementé. Pour l’exercer correctement, la personne devra remplir certaines conditions. Elle doit avant tout posséder une carte professionnelle, remise par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI). Le syndic est également titulaire d’une assurance de responsabilité civile. Celle-ci couvre les dommages et les préjudices éventuellement causés à la copropriété à la suite d’oublis, d’erreurs ou de négligences. De plus, il doit disposer d’une garantie financière. Celle-ci sert à rembourser les copropriétaires en cas de faillite du cabinet syndic de copropriété préalablement choisi.

Trouver le bon syndic : astuces et conseils

Il existe plusieurs sortes de syndics pour garantir une meilleure gestion de la résidence et les espaces communs. D’abord, le syndic professionnel est une personne physique ou morale n’habitant pas dans la copropriété. Il se charge de gérer l’immeuble en échange d’un salaire. Puis, il y a le syndic bénévole. C’est un copropriétaire qui devient syndic. Ses fonctions sont identiques à celles du syndic professionnel. Il peut être soutenu par le conseil syndical si la copropriété en a désigné un. Enfin, concernant le syndic coopératif, c’est le président du conseil syndical qui est qualifié de syndic. Ici, la gestion est collégiale. Durant l’assemblée générale, un groupe de copropriétaires est appelé à devenir le conseil syndical. Les conseillers syndicaux se partagent les tâches d’après leurs affinités respectives. Concrètement, pour une petite copropriété, le syndic non professionnel est un meilleur choix. Et pour cause, celle-ci contient moins d’une dizaine d’appartements. De plus, les logements bénéficient d’une bonne qualité de construction. En revanche, pour une copropriété de plus grande taille ou ayant des difficultés, mieux vaut opter pour un syndic de copropriété professionnel. Il a la disponibilité et les moyens techniques nécessaires pour régler les différents soucis dans la copropriété, comme des impayés ou les conflits entre les copropriétaires. Bref, avant de prendre une décision définitive, il est préférable de comparer les offres des syndics.